📌📆Rendez vous le 18 Septembre | Syndicat Unifié-Unsa

La chute du gouvernement Bayrou n’influence en rien l’appel à la mobilisation lancé par l’intersyndicale interprofessionnelle pour le 18 septembre réunissant l’ensemble des organisations syndicales de salariés.

Cette mobilisation reste pleinement d’actualité tant le risque de voir le futur gouvernement reconduire la plupart des mesures annoncées par F. Bayrou est réel. Certes la situation économique de la France exige que des mesures correctives soient prises, mais de là à « taxer » essentiellement les salariés, les retraités et les citoyens en général, ça n’est pas acceptable.

Passer un message ferme au futur gouvernement

Il y a donc lieu de mettre en garde le futur gouvernement contre toute tentation de « faire payer le peuple » ! Et la mobilisation organisée par les syndicats, dans un cadre démocratique et porteur de revendications loyales, pour le 18 septembre, constitue une opportunité absolue pour que les français expriment les limites au-delà desquelles le futur gouvernement ne devra pas aller. Pour cela, l’UNSA Caisse d’épargne appelle les salariés à rejoindre les manifestations qui auront lieu partout en France le 18 septembre.

Rejet de l’appel à la désobéissance sociale

En revanche, l’UNSA Caisse d’épargne ne soutient pas le mouvement « Bloquons tout le10 septembre » dont les organisateurs restent inconnus et qui, à travers cette démarche nébuleuse, appellent à la désobéissance citoyenne, voire à la violence et n’entrevoient qu’une issue : le chaos ! De cela nous ne voulons pas.

Chaque salarié est en droit de faire grève le 18

Le droit de grève est un droit à valeur constitutionnelle. Chaque salarié est de fait en droit de se déclarer gréviste le 18 septembre auprès de son employeur, même si les syndicats de son entreprise n’appellent pas précisément à la grève, dès lors qu’un appel à la grève interprofessionnel a été lancé, ce qui est le cas.

🧐📰Lire le tract de l’UNSA « IL FAUT CHANGER DE CAP » 📰🧐

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Le Secrétariat National :

Antoine BROAGE, Jean-David CAMUS, Philippe CAZEAU, Michel CHANNAC, Patricia COTTARD, Franck DELAGRANDE.