SIGNEZ LA PÉTITION CONTRE LE BUDGET BAYROU 

Depuis le 14 juillet, le gouvernement, Premier ministre en tête, décline les pistes qu’il prévoit pour lui permettre de présenter un budget qui prenne en compte une dimension de réduction de la dette abyssale que connait notre pays.
43,8 milliards d’euros, c’est le montant de l’ajustement budgétaire que le gouvernement souhaite réaliser en 2026 pour réduire le déficit public de 5,4 à 4,6 %. Parmi les pistes, notons tout particulièrement une nouvelle réforme du chômage avec une réduction des indemnités et de la durée, la suppression de 2 jours fériés qui ferait travailler plus les salariés pour le même salaire, le rabotage de la prise en charge de la santé par les pouvoirs publics au détriment des ménages, l’absence de revalorisation des prestations sociales (retraites, allocation logement), le gel des tranches d’impôts qui mécaniquement se traduit par une hausse des impôts, etc.

Défendre le pouvoir d’achat

En relayant cette pétition et en appelant les salariés de Caisse d’épargne à la signer, l’Unsa Caisse d’épargne (ex-Syndicat Unifié-Unsa) ne s’inscrit dans aucun débat politique, elle joue simplement son rôle de défenseur des droits des salariés, parmi lesquels le maintien du pouvoir d’achat figure en lettres d’or. De toute évidence, ce projet de budget s’inscrit dans une trajectoire de baisse du reste à vivre des ménages, avec des impacts qui renforcent les inégalités. 

Ménages fragilisés

Si l’Unsa Caisse d’épargne s’inscrit dans la nécessité absolue de réduction de la dette de notre pays et en cela conçoit que des efforts soient faits, cela ne peut ni ne doit passer par un recul social qui fragilisera nombre de ménages et augmentera le seuil de pauvreté qui progresse régulièrement en France. A coup sûr il existe d’autres pistes qui doivent être étudiées… 

Pour dénoncer les annonces sur le budget 2026 injuste et déséquilibré, l’intersyndicale UNSA, CFDT, CGT, CFE-CGC, CFTC, FO, Solidaires, FSU, lance une pétition nationale.

Les déclarations de François Bayrou le 15 juillet dernier sur la dette et le budget s’inscrivent dans une mise en scène pédagogique qui oublie l’essentiel : l’injustice profonde des choix budgétaires actuels et des dernières années.

L’UNSA dénonce

L’UNSA a dénoncé cette stratégie qui fait reposer tous les efforts sur les travailleur.euses et les ménages modestes. Avec la baisse des droits sociaux, l’année blanche, la suppression des jours fériés, la monétisation de la 5ème semaine de congés payés, la volonté de durcir à nouveau les modalités d’accès à l’assurance chômage, les coupes sur les postes d’agents publics, etc.

Une fois encore, ce sont les travailleurs, les retraités et les usagers des services publics qui vont payer l’addition. Ceux-là mêmes qui produisent la richesse nationale. Pendant ce temps, les plus fortunés et les détenteurs des plus hauts revenus demeurent largement protégés.

Un budget injuste et déséquilibré

Pour les travailleurs les reculs et les efforts, c’est beaucoup et tout de suite, pour les plus hauts revenus et les grandes entreprises, c’est peu, c’est peut-être et c’est pour plus tard. À l’UNSA, nous dénonçons cette vision injuste et déséquilibrée.

Dans ce cadre, l’intersyndicale UNSA, CFDT, CGT, CFE-CGC, CFTC, FO, Solidaires, FSU, lance une pétition nationale contre cette vision d’un budget 2026 injuste et déséquilibré !

 

Pour signer la pétition c’est ICI

 

Article signé

JeanDavid CAMUS
Secrétaire national
Unsa Caisse d’épargne