Les Caisses d’épargne en queue de classement !
Ce résultat ressort d’une enquête commandée par Capital et menée à l’automne dernier auprès de 20 000 personnes travaillant dans une banque en France.
On y apprend notamment que l’appréciation des salariés au sein du Groupe BPCE est disparate. Les Banques Populaires se classent 9èmes alors que les Caisses d’épargne n’obtiennent qu’une piètre 18ème place sur 23, derrière BPCE (10ème) et Natixis (14ème).
Les participants étaient appelés à exprimer leur point de vue sur leur employeur mais également sur des entreprises concurrentes.
Des raisons connues mais ignorées
Quels enseignements tirer de cette enquête pour les Caisses d’épargne, tout en restant prudent sur ce type de consultation portant toutefois sur un panel conséquent ? Nous devons convenir que leurs difficultés à fidéliser et recruter ainsi que le turn-over anormalement élevé que connaissent les Caisses trouvent une réponse ou expliquent en partie ce classement. Ajoutons-y des NAO minimalistes au plan national, très faibles voire nulles au plan local hormis quelques exceptions comme en Aquitaine Poitou-Charentes ou en Hauts de France… alors que les résultats 2024 sont nettement supérieurs aux prévisions. Ne négligeons pas non plus certaines méthodes de management d’un autre temps qui marchent à la batonnite, les sous effectifs récurrents ou encore des perspectives de carrière peu lisibles et incertaines. Bref, des conditions de travail très détériorées… pour des résultats qui doivent beaucoup à l’investissement des salariés dans leur travail.
Des employeurs responsables
Puissent nos dirigeants ouvrir les yeux et prendre en considération ce ressenti particulièrement marqué de leurs propres salariés, alors qu’ils se gargarisent en présentant les résultats d’enquêtes internes « DIAPASON » qui sont loin de refléter le vécu sur le terrain.
Cet article est signé par
JeanDavid CAMUS
Secrétaire national
Syndicat Unifié-Unsa