Le Président du Directoire est venu rencontrer les élus au CSE du 24/09/2024.
Il a fait un point sur les premières années de son mandat, qui a permis, en année 1 de stopper l’érosion du fonds de commerce et améliorer la satisfaction client. En année 2, d’avoir des clients plus actifs, mieux équipés et pour 2024 faire de la création de valeur.
Pour le Président du Directoire, « la dynamique de la CELDA est bonne ».
Pour lui la caisse est en mouvement grâce, à l’optimisation du temps commercial, les DAPX multi-marchés et la montée en charge de la BDR.
Sur la situation financière de la Caisse, il indique qu’il faut être lucide.
La CELDA fait preuve d’un dynamisme sur de nombreux items mais dans une situation financière dégradée. C’est le constat qui a été fait lors du dialogue avec BPCE sur la situation de notre caisse.
Mais la bonne tenue des commissions est un élément de réassurance. En 2024, on devrait atterrir au budget, voir l’améliorer.
Pour 2025, les scénarios de taux envisagés sur le Livret A vont certainement être décalés, ce qui aura pour conséquence de maintenir notre coefficient d’exploitation autour de 80 %.
L’année 2025 sera une nouvelle fois compliquée financièrement.
Avenir de la CELDA : Dans le cadre de sa mission, l’inspection générale demande à la CELDA de se poser la question sur sa réalité territoriale.
Comme la Présidente du COS l’avait formulé au début du mandat, cette question sera posée en 2025.
Le Président du Directoire a rappelé que seul le COS est décisionnaire. Pour lui, malgré la situation, la CELDA peut vivre comme ça. Il faut que l’entreprise puisse démontrer, dans la durée, sa capacité à créer des fonds propres organiques. Quel que soit l’avenir il faut que l’on soit performant.
Les élus SU-UNSA sont intervenus, sur la dégradation des conditions de travail. Ils l’ont aussi interpellé sur la baisse du pouvoir d’achat des salariés et sur la nécessaire reconnaissance du travail des salariés notamment dans le cadre des NAO nationales et locales.