Comme chaque année à pareille époque, les Comités de rémunération (COREM) se tiendront dans les Caisses d’épargne pour débattre (?) des augmentations et autres primes variables de nos dirigeants, soumises ensuite à la validation des COS. Les excellents résultats de l’année 2022 pourraient justifier que ces revalorisations et autres bonus soient conséquents. En cela rien de choquant. Pour autant, le partage doit être équitable et juste. Or au vu de l’accord NAO de Branche 2023 – que le SU-UNSA n’a pas signé le jugeant inadapté au contexte – la crainte est forte qu’une disproportion saute aux yeux des salariés dont le pouvoir d’achat souffre toujours d’une inflation élevée, affichée à 6,3% à fin février. Le SU-UNSA sera sensible aux décisions prises par les COS et en fera une référence pour la négociation des futures augmentations générales (AG) et primes de partage de la valeur (PPV).
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