A travers cette élection, l’enjeu était de taille pour le Syndicat Unifié-Unsa, en charge de la gouvernance de notre Mutuelle depuis des décennies. Alors que l’ensemble des sièges de Délégués régionaux (DR) étaient ouverts à renouvellement, quelle configuration allait prendre la nouvelle Assemblée générale de BPCE Mutuelle ?

UNE EXPOSITION AU RISQUE
C’était l’élection de tous les dangers pour le Syndicat Unifié-Unsa. Les effets conjugués de la réduction du nombre de délégués régionaux et de leur renouvellement intégral exposaient l’organisation syndicale majoritaire à la Mutuelle au risque de forte baisse de sa représentativité. Le risque était d’autant plus grand que la réduction des sièges s’est portée exclusivement sur les représentants des actifs, passant de 101 à 55 !

NOTRE PROJET, NOUS LE RÉALISERONS !
En période électorale, les promesses fleurissent. C’est aussi vrai pour l’élection de notre Mutuelle. Affirmer que l’on fera baisser les cotisations en augmentant les prestations, voilà un slogan ven-deur ! Perspective séduisante mais irréaliste compte tenu des contraintes réglementaires aux-quelles les Mutuelles sont soumises. L’ACPR , véri-table juge, n’accorde aucune souplesse en la ma-tière. Pire, elle pourrait aller jusqu’à remettre en cause l’existence même de BPCE Mutuelle ! C’est pourquoi les promesses portées par le SU-UNSA ont valeur d’engagements dont nous avons la certi-tude de pouvoir les tenir. Notre programme est un discours de vérité !

LA CONFIANCE DES ADHÉRENTS RÉAFFIRMÉE
Le résultat est largement positif pour le Syndicat Unifié-Unsa. Les candidats élus que nous avons sou-tenus offrent au SU-UNSA une belle majorité. Avec 26 élus sur 46 possibles, nous obtenons 56,52% des sièges sur le contrat groupe Branche CE, et plus de 58% sur l’ensemble des adhérents actifs ! La réduction du nombre de Délégués, concentrée sur les seuls actifs, modifie la physionomie de la nouvelle AG par rapport à la précédente, accor-dant mécaniquement une part renforcée aux con-trats ASV ainsi qu’aux employeurs.