Chère adhérente, cher adhérent,
C’est sous le soleil de la Provence que le Syndicat Unifié a vu le jour.
Après-guerre, le syndicalisme Français doit se réorganiser avec ses différents courants politiques. Un nouveau « Syndicat Autonome » se constituera en quelques mois et il donnera naissance à notre Syndicat : le Syndicat Unifié est né à Marseille.
70 ans plus tard, le SU CEPAC a fait du chemin, un long chemin jalonné de nombreuses étapes. Des étapes franchies par des femmes et des hommes engagés à vos côtés, tous les jours, afin « d’agir pour construire les accords sociaux » de la Caisse d’Epargne.
Au début de ce siècle, le SU a rejoint l’UNSA, un autre syndicat autonome réformiste National. La transformation est enclenchée, notre Syndicat s’appelle désormais SU-UNSA !
Une chose est sûre, depuis le jour de sa création, le Syndicat Unifié s’est construit avec l’aide de ses adhérents qui, depuis des décennies, ont partagé nos valeurs humaines et sociales tout en soutenant tous nos combats syndicaux : des élections nombreuses …mais aussi des grèves.
La première force d’un syndicat, c’est bien entendu ses d’adhérents, mais celle-ci est amplifiée par une deuxième force, la volonté du Bureau et de ses Élus. Dans les faits, nous formons une équipe où chacun a un rôle bien précis dans le fonctionnement global de notre organisation. Les élus, ainsi que les adhérents, se reconnaissent dans notre syndicat, car si nous avons tous des opinions politiques différentes, nous partageons une volonté de faire gagner et progresser un collectif au service de tous les salariés, sans exception.
Aujourd’hui, Il ne faut pas se voiler la face, le Syndicalisme en France est moribond et les dernières « réformes Macron » ne vont malheureusement pas arranger les choses …et il va falloir faire avec.
Pour contrer tout cela, le SU a toujours su se remettre en question, nous l’avons démontré au dernières élections du CSE et du COS avec une majorité des voix à chaque victoire.
Depuis sa création, le SU CEPAC a réellement été atypique, et nous avons souvent agi différemment des autres sections. Notre slogan « Agir pour construire » a jalonné nos actions. Nous avons eu des bas et des hauts et cela a généré tantôt de la jalousie, tantôt du respect.
Pour tout cela, aujourd’hui dans l’hexagone, nous sommes devenus « la » référence, « le dernier village gaulois » étant parvenu, en quelques années, à être la plus grosse section d’adhérent SU-UNSA des Caisses d’épargne. Pourtant nous n’avons pas de potion magique et il n’y a aucun miracle là-dedans. Nous avons simplement des convictions avec des élus engagés « qui ne lâchent rien » et des adhérents fidèles à nos valeurs et « toujours plus nombreux ». La proximité de vos élus, qui sont à votre service au quotidien, et nos rencontres régulières font partie de nos atouts, et surtout le SU-UNSA CEPAC est une grande famille !
Mais nous gardons les pieds sur terre, car nous sommes conscient d’être un colosse …aux pieds d’argile. Nous devons au quotidien « défendre nos acquis » face à une gouvernance qui souhaite bousculer les règles. Nous devons lutter « tout en réformant notre entreprise » pour répondre au changement inévitable du monde bancaire.
Sur cette décennie, l’évolution technologique a amené les consommateurs à utiliser de plus en plus leurs banques avec « de la digitalisation et des services distanciés » : une équation de plus en plus complexe à résoudre…sans toucher aux emplois ! A cela, il faut ajouter en 2020 « la crise sanitaire » qui a transformé durablement et en profondeur le monde du travail, ses règles, ses lieux, et bientôt son organisation mondiale. Le Covid a imposé au monde entier « un temps d’arrêt » qui nous a fait prendre conscience que notre planète est unique et fragile : il faudra bien un jour arrêter de la maltraiter, car le changement climatique frappe inexorablement à notre porte. Au regard des énergies fossiles limitées sur notre planète, un changement radical de notre mode de consommation, couplé à de la décroissance, semble notre seul salut. Des enjeux sociaux mondiaux sont face à nous et nous devons les résoudre pour notre bien et celui de nos enfants.
Comme pour le Syndicalisme, les valeurs humaines, la solidarité, le collectif, et l’union de nos forces pourront nous faire « changer de civilisation » pour un monde meilleur.
Bien à vous,
Marc SERKISSIAN
Délégué syndical central